SIBCA 2025 : décarboner la logistique ensemble

Conférence SIBCA 2025 : Virtuo, Elan et Arcelor Mittal partagent leurs solutions pour des bâtiments logistiques bas carbone et durables.

La réduction de l’empreinte carbone des bâtiments logistiques est devenue un enjeu majeur pour l’immobilier durable. Au SIBCA 2025, Virtuo a réuni ses partenaires autour d’une conférence dédiée à la construction logistique bas carbone. Promoteur, industriel et expert environnemental ont partagé leurs retours d’expérience sur la décarbonation des entrepôts, les matériaux bas carbone et les bonnes pratiques d’exploitation durable. Une table ronde qui confirme que l’avenir de la logistique durable repose sur l’innovation, la collaboration et l’engagement collectif.

Le 4 septembre, de 17h à 18h en salle Churchill, nous avons organisé une conférence au SIBCA sur un enjeu central de l’immobilier logistique :
« Réduire l’empreinte carbone des bâtiments logistiques : un enjeu partagé promoteur – utilisateur – expert environnemental ».

Cette table ronde, animée par Eloïse Leydier, journaliste spécialisée en logistique, a réuni trois intervenants :

  • Mélanie Cahin (Virtuo Industrial Property) – Directrice des Projets, du Développement Durable et de l’Innovation,

  • Eitel Kuete Nameyim (Elan) – Consultant Bas Carbone et Economie Circulaire,

  • Prisca Lopez Voeltzel (Arcelor Mittal Construction France) –Prescription Grands Comptes National et Bas Carbone 

🎧 Ecoutez le replay de la conférence https://www.youtube.com/watch?v=vF4GXDlGgoc

Construire un bâtiment logistique bas carbone : par où commencer ?

Les échanges ont mis en lumière les différentes phases clés :

  • Conception : choix de matériaux bas carbone (acier XCarb, préfabrication…), modélisation carbone, intégration d’objectifs ambitieux et durables dès l’amont.

  • Chantier : suivi rigoureux de l’empreinte carbone, collecte de données réelles pour l’ACV, démarches de chantier propre et faible nuisance.

  • Exploitation : équipements moins énergivores (PAC, LED, fluides frigorigènes à faible impact), intégration d’énergies renouvelables locales, suivi des consommations.

Chaque étape doit être pensée comme une chaîne continue de décisions où promoteur, utilisateur et industriel avancent ensemble.

La force du travail collectif

La conférence a insisté sur un point essentiel : personne ne peut réussir seul la transition bas carbone.

  • L’industriel apporte ses innovations, données environnementales et accompagnement technique.

  • L’AMO environnement et les bureaux d’études garantissent la cohérence des choix et la vérification des variantes.

  • La maîtrise d’ouvrage joue le rôle de chef d’orchestre, en arbitrant les décisions et en intégrant labels et certifications (HQE, BREEAM, LCBI, BBCA…).

Cette intelligence collective permet de réduire les risques, innover et faire évoluer toute la filière.

Des motivations partagées mais variées

Les intervenants ont souligné que les bénéfices d’un projet bas carbone vont au-delà de l’environnement :

  • Économiques : maîtrise des coûts à long terme, attractivité des bâtiments labellisés.

  • Managériaux : mobilisation des équipes autour de projets porteurs de sens.

  • Commerciaux et RSE : répondre aux attentes des utilisateurs et valoriser l’image de marque.

Ainsi, chaque acteur – promoteur, industriel, utilisateur, expert environnemental – y trouve un intérêt direct et durable.

Défis et perspectives

Bien que la dynamique soit lancée, certains freins subsistent :

  • disponibilité des matériaux bas carbone,

  • délais d’approvisionnement,

  • contraintes réglementaires (incendie, ICPE, ATEX…),

  • manque de recul sur certaines solutions innovantes.

Cependant, des initiatives concrètes comme l’anticipation des stocks d’acier XCarb, la montée en puissance des FDES individuelles ou les formations spécialisées proposées par des experts comme ELAN témoignent d’une accélération réelle de la filière.

Comment mesurer la réussite ?

La performance carbone d’un projet logistique se mesure à différents niveaux :

  • À la livraison : émissions des matériaux, émissions chantier, labels obtenus, taux de réemploi, stockage biogénique du carbone.

  • En exploitation : consommations énergétiques, production d’ENR, consommation d’eau.

Ces indicateurs permettent de suivre l’impact dans la durée et de s’assurer que la transition bas carbone s’ancre dans l’usage.

Un enjeu collectif et durable

En conclusion, cette conférence a rappelé que réduire l’empreinte carbone des bâtiments logistiques n’est pas seulement une contrainte réglementaire (RE2020, décret tertiaire…), mais une opportunité stratégique pour toute la chaîne immobilière.

Virtuo, aux côtés de ses partenaires industriels et environnementaux, entend poursuivre cette dynamique en intégrant systématiquement la décarbonation au cœur de ses projets.

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